STREET-ARTONS LA MAIRIE !

L’internaute taquin suggère au conseil municipal d’autoriser le street art sur les murs de la mairie de brique rouge, pour lui donner des couleurs. À vos bombes de peinture ! Peignons à fresque et taguons Vitry Renouveau partout.

Mais quelle mouche a donc pIqué les institutions de la ville d’autoriser à recouvrir certains murs de graffs ?

On peut ainsi lire dans le Parisien sous le titre Vitry sacré capitale du Street art le texte suivant :

“ Dans le monde du street art, il y a la capitale historique, New York. Les incontournables comme Bristol ou Berlin. Et désormais, Vitry-sur-Seine. Depuis deux ans, la petite ville de 85 000 âmes s’est hissée au rang des capitales reconnues dans le monde entier pour ses murs foisonnant d’œuvres en tout genre.?Plus de 400 pochoirs ou graffs signés d’une cinquantaine d’artistes qui font aujourd’hui l’objet d’un livre intitulé « Vitry vit le street art ».

Par endroits, les institutions se sont même entendues avec les artistes pour qu’ils interviennent; c’est notamment le cas sur la dalle Robespierre, place enclavée et entourée de tours dans le centre où le bailleur social de la Semise se félicite du travail réalisé. « Mais attention, on n’encourage pas les jeunes à se munir de leurs bombes de peinture ! » prévient Bruno David.

Les artistes, également, ouvrent l’œil pour que leurs petits frères et sœurs n’aillent pas s’exercer sur les sites publics. Alors, si vous voulez tenter la balade, inutile d’aller chercher bien loin. Il suffit d’ouvrir l’œil dès la sortie de la gare RER. Au détour d’une rue, d’une boîte aux lettres ou d’un rideau coulissant, vous serez alors happé par un monde peuplé de dragons blancs et autres personnages fantasmagoriques. »

Non content de nous abreuver d’un terme anglais de plus (street art), que les publications de la ville se plaisent à employer (mail pour promenade, trail, biblioroom), on aurait bien pu choisir art de la rue, ou dessin de mur, je ne sais, on nous donne à contempler ces moches graffs un peu partout, et certainement à des endroits non autorisés : en effet, les boîtes aux lettres de la poste sont graffées, les murs d’un particulier comme rue Sainte-Geneviève (on demandera au propriétaire s’il a donné une autorisation écrite), des boîtes aux lettres d’immeubles…

Il nous faut maintenant nous promener entre les tas d’ordures et les graffitis prétendûment d’artistes. Qu’on leur donne un mur qu’on ne voit pas ; et qui prétend que ça égaye les murs de couleurs ? A n’en pas douter ces bombeurs vont faire des émules comme c’est sous-entendu par ceux-là même.

Parlons aussi de l’affiche de la Fête des Lilas qui semblait bien ratée à l’internaute. Dans les carrefours, il a cru à l’affichage d’une banderole de revendication !

Et taguons Vitry Renouveau partout, après tout, soyons des Léonard urbain.

VITRIOTS, À VOS BOMBES DE STREET-ARTEURS !