La Fonderie de Bretagne est sauvée

La Fonderie de Bretagne ne fermera pas à la grande joie des 380 salariés ; cette issue heureuse était loin d’être gagnée. « Ça s’est joué cette nuit. Renault voulait notre peau… », assurent les militants. Incompréhensible pour beaucoup, car même si l’industrie automobile est dans la tempête, la FDB est une usine neuve, à forte compétence industrielle et valeur ajoutée. À l’heure de la relocalisation des industries appelée des vœux de tous, y compris du gouvernement, le choix d’une fermeture devenait inaudible.

La fermeture a-t-elle été envisagée ? Le PDG ne répond pas. Le courrier au Premier ministre et au ministre de l’Économie des élus bretons a certainement joué. Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, a aussi pesé de tout son poids. Et confie avoir eu « des discussions rugueuses » avec les principaux acteurs du dossier.