En France, on meurt aussi

8 911 décès au total, soit 833 de plus en 24 heure

29 722 hospitalisations, soit 831 de plus en 24 heures

7 072 personnes en réanimation, soit 94 de plus en 24 heures

6 494 décès à l'hôpital, soit 605 de plus en 24 heures

17 250 personnes guéries, soit 1 067 de plus en 24 heures

2 417 décès en Ehpad, soit 228 de plus en 24 heures.

Le bilan du lundi 6 avril est particulièrement lourd. Il fait état de 833 décès en 24 heures - dont 605 dans les hôpitaux - contre 357 victimes supplémentaires entre samedi et dimanche.

Le patron de l’AP-HP Martin Hirsch quant à lui parlait ce matin d'une "stabilisation" de la situation après "une semaine qui a été terriblement éprouvante" !

Christophe Castaner a demandé aux préfets "d'examiner au cas par cas" et en lien avec les maires la "nécessité de durcir les mesures", par exemple de limiter la pratique sportive, "là où des signes de laisser-aller se feraient jour".

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a quant à lui de nouveau exhorté les Français à faire preuve de "patience" face au confinement qui entre demain dans sa quatrième semaine, et à rester chez eux. "Ce n'est pas terminé, loin de là : nous ne sommes pas au bout de l'ascension épidémique", a-t-il assuré.

Des épidémidiologistes s'attendaient à une pandémie. Quand, avec quelles conséquences, ils ne le savaient pas, mais l'attendaient. Certainement pas aussi forte que ce coronavirus.

On approche donc des 9 000 morts en France, dont 2 417 dans les structures médico-sociales, qu'on a négligées, depuis des années, comme notre hôpital où des erreurs stratégiques ont été commises, malgré l'appel des médecins, des personnels.

On peut mourir esseulé(e), sans sa famille, seulement entouré(e) du dévouement du personnel soignant.