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Mittal ferme six installations en Belgique !

Mittal ferme six installations en Belgique !

Publié le 24/01/2013 à 18:10 par linfovitry Tags : france annonce voyage belgique mittal seisme arcelor lacheté

Le sidérurgiste ArcelorMittal a provoqué un séisme en Belgique en annonçant jeudi la fermeture définitive de six installations de transformation et finition de l’acier ("phase à froid") dans la région de Liège (est), qui affecteront 1 300 personnes.

 

Je crois qu’on est mort", "C’est foutu", "J’ai envie de mettre des gifles mais je me retiens" : à la sortie d’un comité d’entreprise extraordinaire convoqué dans la matinée par la direction, les "métallos" liégeois ne cachaient pas leur colère. Mais ils semblaient surtout sous le choc de l’annonce, qui concerne les 2/3 des 2 200 salariés de la phase à froid liégeoise, sans compter des milliers d’emplois indirects dans la région.

Sous un ciel plombé, ils ont brûlé des pneus et des palettes de bois devant le siège de leur direction, sans provoquer d’incidents.

Les syndicats ont immédiatement appelé à une grève générale sur les derniers sites encore ouverts du numéro un mondial de l’acier à Liège.

Ils craignent à présent la disparition totale, "comme pour les charbonnages", de la sidérurgie dans le bassin liégeois, où les premiers hauts-fourneaux ont vu le jour au XVIIIe siècle, a expliqué un responsable syndical, Daniel Camerini.

Après cette restructuration, il ne devrait rester que quelque 800 "métallos" dans la région, alors qu’à son époque dorée d’avant le choc pétrolier des années 1970, la sidérurgie liégeoise employait plus de 40 000 personnes et qu’elle en comptait encore 5 000 en 2005.

Le Premier ministre fédéral Elio Di Rupo devait faire part au PDG d’ArcelorMittal, Lakshmi Mittal, de l'"incompréhension des autorités belges", lors d’une rencontre prévue dans l’après-midi en marge du Forum économique mondial (WEF) de Davos, en Suisse.

Nous soutenons les travailleurs et leurs familles. Les travailleurs et les autorités ont déjà fait beaucoup d’efforts pour maintenir l’activité d’ArcelorMittal dans notre pays", a-t-il expliqué.

Face à cette crise, qui intervient quelques mois après l’annonce de la fermeture en 2014 de l’usine Ford de Genk, en Flandre, où 10.000 emplois directs et indirects vont être supprimés, M. Di Rupo a annulé un voyage prévu au Chili pour rentrer en Belgique.

La stupeur est d’autant plus grande que le géant de l’acier, qui avait déjà annoncé en octobre 2011 la fermeture de sa "phase à chaud" liégeoise, avec à la clef la perte de près de 800 emplois directs, s’était engagé en novembre à investir 138 millions d’euros dans la phase à froid, un investissement qu’elle qualifiait à l’époque de "stratégique".

"Malheureusement, les perspectives économiques se sont détériorées davantage", affirme-t-il à présent, en pointant notamment les restructurations de ses clients du secteur automobile, parmi lesquels figure justement Ford Genk.

Le sidérurgiste a donc "l’intention d’arrêter définitivement" un laminoir à chaud, un laminage à froid, deux lignes de galvanisation et deux lignes d’électrozingage.

"Nous reconnaissons que cette annonce est très difficile pour les membres du personnel de Liège", a commenté Bernard Dehut, le PDG d’ArcelorMittal Liège.

Les organisations syndicales, qui réclament une "nationalisation" des outils d’ArcelorMittal pour relancer une sidérurgie intégrée (chaud + froid) à Liège, se tournent à présent vers le gouvernement wallon, qui pilote la politique économique dans la région francophone du sud du pays et qui est par ailleurs actionnaire minoritaire de la multinationale.

Fustigeant le "cynisme et la lâcheté des dirigeants d’Arcelor", le chef du Parti socialiste (PS), Paul Magnette, a appelé "l’ensemble des responsables politiques et des forces vives à unir leurs forces pour permettre une reprise totale ou partielle des activités par un autre opérateur industriel, avec, le cas échéant, l’appui et l’engagement de la Wallonie".

L’exemple du site d’ArcelorMittal de Florange, en France, où une nationalisation a été envisagée avant d’être retoquée fin novembre par le gouvernement du socialiste Jean-Marc Ayrault, et où aucun repreneur privé n’a été trouvé, démontre toutefois les difficultés auxquelles seront confrontées les autorités belges pour relancer l’activité. (Source AFP)