A propos de ce blog

Nom du blog :
linfovitry
Description du blog :
actualité, vitry, val-de-marne, français, société, avis personnels sur sa ville
Catégorie :
Blog Actualité
Date de création :
06.02.2011
Dernière mise à jour :
05.11.2025

RSS

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Actualité (1)
· Français (0)
· Vitry (0)

Navigation

Accueil
Gérer mon blog
Créer un blog
Livre d'or linfovitry
Contactez-moi !
Faites passer mon Blog !

Articles les plus lus

· Enquête sur la diffusion de la photo de Samuel Paty
· Tuée à 14 ans pour s'être interposée
· Qui est Pierre Bell-Lloch
· Transports gratuits pour l’insertion
· Qu'est-ce que l'attestation d'immunité naturelle ?

· Logements collectifs sur pilotis
· 94 : chiffres de la délinquance
· Tentatives d'homicides à Saint-Maur et Créteil
· Prostitution, gens armés, dans le XIIe
· Ivry Confluences : 5 projets (2011-2014)
· Raoult sûr de lui
· Le producteur tabassé est très connu de la police
· Agression sexuelle à le clinique Pasteur
· Cartographie de la contamination au Japon
· L'enquête sur le lynchage de Beaugrenelle

Voir plus 

Statistiques 16090 articles


Thèmes

avancée background france afrique fabius mali avancée nord bamako background

Derniers commentaires
  RSS
Recherche

Avancée vers le nord du Mali

Avancée vers le nord du Mali

Publié le 20/01/2013 à 17:36 par linfovitry Tags : background france afrique fabius mali avancée nord bamako


 

"Le déploiement vers le Nord des forces de l'opération Serval, entamé il y a 24 heures, est en cours, vers les villes de Niono, où elles sont arrivées." Le lieutenant-colonel, porte-parole militaire français à Bamako, a ainsi précisé la progression de deux colonnes de soldats français vers le nord du Mali, occupé par des combattants islamistes, plus d'une semaine après le début deopération Serval.

2000 soldats français sont d'ores et déjà déployés au Mali. Un chiffre qui va atteindre 2500, et peut-être davantage, selon Paris. Les militaires français intensifient leur intervention aux côtés d'une armée malienne sous-équipée.

 

Niono (350 km au nord-est de Bamako) se situe à 60 km au sud de Diabali, localité qui avait été prise lundi par les islamistes, qui l'ont abandonnée jeudi, selon l'armée malienne, après d'intenses bombardements de l'aviation française. Sévaré (630 km au nord-est de Bamako), qui dispose d'un aéroport, est une ville-clé d'où peuvent être menées des opérations vers l'extrême-Nord du Mali, et n'est qu'à 50 km de Konna, reprise jeudi par l'armée malienne aux jihadistes.

"A Diabali, la situation n'est pas très claire, mais a priori les combattants rebelles ont quitté la ville" (à 400 km au nord de Bamako), a déclaré à la presse le lieutenant-colonel Frédéric (son nom ne peut être cité), chef des opérations de l'armée française dans ce secteur, à Niono. Il a ajouté que bien qu'étant "dans une phase dynamique", l'armée française était confrontée à des combattants "dont les qualités sont la détermination à se battre et la mobilité".

Le colonel Sogoba de l'armée malienne, présente à Niono avec l'armée française, a de son côté affirmé: "Nous avons à Diabali une force qui nous informe, mais une frange de la population a adhéré aux thèses jihadistes et nous devons être prudents pour les prochaines heures".

L'armée malienne et plusieurs habitants ont affirmé vendredi et samedi que les combattants islamistes qui avaient pris la ville le 14 janvier l'avaient abandonnée trois jours plus tard, après plusieurs bombardements de l'aviation française. Mais le ministère français de la Défense a laissé entendre depuis que Diabali n'avait pas été encore reprise aux islamistes liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Plusieurs sources font état d'un repli des combattants islamistes du centre du pays vers Kidal, dans l'extrême nord-est (1500 km de Bamako). Kidal avait été la première ville conquise, en mars 2012, par les rebelles touareg et les groupes islamistes, qui avaient ensuite évincés leurs anciens alliés.

"Les jihadistes quittent de plus en plus les autres régions pour se rendre vers Kidal, qui est une zone montagneuse", a indiqué dimanche une source malienne de sécurité. Une observation partagée par un élu de la ville de Douentza, à 800 km de la capitale: "Ils sont en train de fuir. Tout indique qu'ils vont trouver refuge dans la région de Kidal, difficile d'accès".

Dans le même temps, plusieurs pays ont répondu à l'appel lancé par Paris et les dirigeants ouest-africains à une aide internationale accrue. La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a demandé samedi à l'ONU "de fournir immédiatement l'appui logistique et financier pour le déploiement de la Misma" (Mission internationale de soutien au Mali), à l'issue d'un sommet extraordinaire à Abidjan.

Quelque 2000 membres de la Misma doivent être déployés d'ici au 26 janvier. Mais seuls une centaine de soldats sont déjà arrivés à Bamako. La force comprendra à terme quelque 5800 soldats pour prendre le relais de la France.

Berlin, qui a déjà annoncé l'envoi de deux avions de transports, a réagi dimanche en promettant une aide financière supplémentaire aux pays africains engagés dans l'opération militaire au Mali, lors de la réunion des donateurs prévue le 29 janvier à Addis Abeba.

Et le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a révélé dimanche que la Russie a proposé à la France d'acheminer des troupes ou matériels français au Mali, tandis que le Canada prendrait en charge une partie du transport de la force africaine au Mali.

Mais si la France a assuré que ses soldats resteraient au Mali "le temps nécessaire pour que le terrorisme soit vaincu", Londres et Washington ont exclu d'envoyer des troupes dans la région tout en se disant déterminés à lutter contre les agissements d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Pour leur part, les Etats membres de la Cédéao ont été appelés à fournir "sans plus tarder" les troupes promises à cette force qui a reçu mandat de l'ONU pour aider le Mali à reprendre le contrôle du nord du pays, occupé depuis plus de neuf mois par des groupes armés islamistes qui y ont multiplié les exactions.

( Avec l’AFP et L’Express)