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linfovitry
Description du blog :
actualité, vitry, val-de-marne, français, société, avis personnels sur sa ville
Catégorie :
Blog Actualité
Date de création :
06.02.2011
Dernière mise à jour :
25.11.2025
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Derniers commentaires RechercheConvaincre ses deux jambes de s’en aller chaque après-midi dans les rues vitriotes pour raison de santé, dans une promenade qui se voudrait quand même ludique et agréable, n’est pas refaire les promenades inachevées de Jean-Jacques Rousseau ; celles proposées n’ont rien de philosophiques, et ne tiennent pas de la contemplation, mais de l’observation attentive de quartiers de Vitry. Parce qu’on est en ville, donc en un milieu urbain, — ah ! la lapalissade ! — difficile de lever les yeux vers le ciel sans apercevoir le haut d’un immeuble, encore que les zones fréquentées regorgent de petits pavillons, sur le chemin de bitume qui mène d’une cité des Ardoines au centre-ville, la tête basse tant les visages croisés sont indifférents, quelquefois hostiles. Symbole de l’urbanisme ? Quand un visage s’illumine, la tentation est belle de remercier, pensant à ce « j’aurais aimé les hommes en dépit d’eux-mêmes » de l’écrivain-philosophe.
Mais là n’est pas la réflexion à défaut de rêveries flâneuses dans le parc Frédéric-Joliot-Curie, seul vert « paradisiaque » au centre-ville, ses arbres magnifiques et ses oiseaux à queue en éventail qui y pépient, les canards mandarins colorés selon la saison, et le parc des Lilas sur le plateau, mais il est ardu d’affronter la rue Watteau. Alors, nos pas « vous » guident vers le pont suspendu… ou le Leclerc, les « vous » ont le choix, par le pont de la rue Salvador-Allende… ou la rue Charles-Heller, écologique, et bien proprette comme chaque zone industrielle urbaine. Ce qui n’est pas le moindre paradoxe que de préférer y flâner plutôt qu’en ville, comme de l’église Saint-Germain à la somptueuse mairie, où les trottoirs sont harcelés de scooters et de vélos qui les parcourent à vive allure, à partir de l’après-midi, sans se préoccuper des piétons, sauf quand des motards de la police s’y trouvent eux-mêmes, à l’abri pour on ne sait quelle mission, ce qui attire des cris pour prévenir de leur présence. A deux pas de l’hôtel de ville, donc. Ah ! si le promeneur qui vous écrit était maire, il inviterait chaque conseiller municipal à arpenter le quartier dont il est responsable une heure quotidiennement. Ce serait pour lui, et pour nous, l’art de connaître ses rues et ce qui s’y passe, ce qui y vit, ce qui y circule l’autoradio à fond, la vitesse souvent excessive, le klaxon en pointe, ce qui s’y dépose malgré les panneaux évoquant le ramassage gratuit et invitant à ne pas faire de dépôts sauvages. Il faut être pedibus cum jambis pour les lire, ils sont d’ailleurs mis aux endroits où l’on jette les détritus dont les plus communs sont les matelas, les restes de repas achetés dans les restos rapides, les canettes, les déchets de travaux de bâtiments. Et passer sous les fenêtres des immeubles devient un exploit. Les balconnières à l’approche de l’hiver sont vidées sur la rue, les sacs-poubelle volent… Des bananes même.
Alors la collecte pneumatique à tant de mètres des bâtiments ou des halls n’a aucune importance, c’est déjà bien trop loin, on peut faire plus vite. Quant à l’incitation au composteur, qui nous a coûté 10 euros, il y a belle lurette que les personnes qui vivent en pavillon font leur compost eux-mêmes dans un bac cimenté ou pas, en plastique ou non, les mêmes qui avec conscience font leur tri, les méchants fustigés à longueur de journée, ennemis payeurs des conversations de conseils ou de comités. Mauvais esprit que dire que ceux qui font leur tri depuis des lustres — pas trouvés éclairants sur les trottoirs inopinément – ont payé un composteur volontairement pour leur jardin, ils s’y sont laissé prendre (je ne mets pas de s à laissé, tenant de la vieille orthographe), le compostage n’ayant pas besoin du composteur, paieront l’augmentation de la collecte, mais n’auront pas droit à celle-ci puisqu’elle n’est pas rentable dans ces zones. C’est d’ailleurs devenu une constante de faire une différence entre les Français : locataires, propriétaires, « citards, pavillonnards », riches, un peu riches, mais souvent classes moyennes, pauvres pas vraiment, pauvres un peu plus chaque jour, pauvres vraiment, porteurs d’un pantalon ou d’un short en plein été, sans parler des dessous, — moi je porte un Dim et toi ? — comme de projeter des individus dans de microquartiers Ceci ou Cela, alors même que des rivalités imbéciles sont véhiculées par des individus du Ceci ou du Cela. Désolé, mais votre interlocuteur se demande si ce découpage à l’origine fait pour donner la parole aux citoyens n’est pas contre-productif. Non, c’est vrai, il faut passer outre, mais quand même, interrogeons-nous. Et dans le mensuel, un élu a bien analysé le phénomène en s’interrogeant sur le retour à la lutte des classes.
« Mais cela, c’était avant les fêtes », allusion à la publicité d’un acteur pas fétiche, parce qu’après la tranquillité de quelques mois, qu’on attribuait à l’ANRU, s’est évanouie dans le quartier des Ardoines. Voitures vandalisées, véhicules brûlés face au parc arboré dont on parle ici, vite enlevés, cambriolage, pas d’experts c’était visible, entre 17 et 19 heures, seules heures d’absence de la propriétaire, individus surpris franchissant un mur de clôture aux mêmes heures, mais pas le même jour, Abribus détruit… Si l’on multipliait par onze quartiers, cela donnerait quoi ? Des noms : rues Anselme-Rondenay, Victor-Ruiz, Georges-Martin, Gabriel-Péri, Charpentier (pas le quartier Sud-Ardoines, d’accord)… Ce que l’on sait bien sûr en plus de l’écho du Parisien repris de l’AFP… fait divers confirmant plus inquiétant que « la banalité », le mot est dit, de l’incivilité, du manque de citoyenneté, du vandalisme (on rabâche, on rabâche, mais difficile de fermer les outils de la vue). Soyons clairs, les bornes prévues pour la collecte auront leur tour de destruction, et entourées qu’elles seront de gros déchets divers. Soyons positifs, à défaut d’être répartis dans nos artères ces derniers seront concentrés autour de ce qui est prévu pour y mettre ses choses ménagères dont on veut se séparer sans que les autres dépôts sauvages disparaissent vraiment. Le coût de la collecte ? Bien sûr qu’il a été sous-estimé et qu’il coûtera cher aux Vitriots. D’ailleurs souvenons-nous, le tri sélectif (un beau pléonasme) devait contenir la facture de la relève des ordures ménagères !
Et l’outil collecte, on a raison, n’est pas le problème, mais, ça, ce n’est pas acceptable de le formuler.
Finalement, arpenter les rues de la cité que nous connaissons peut apporter un bien physique à celui qui vous parle, mais pas sûr que ce soit un bien pour sa santé morale !
Un mot pour l’opposant qui ne fait pas partie de l’opposition nationale ancienne majorité d’hier devenue inexistante sur la ville, qu’il continue à s’opposer quitte à se tromper dans une majorité communale qui néglige que la contradiction peut être simplement de bon sens… C’est assez de dire que son blog est le bienvenu, surtout pour ceux qui ne partagent que l’envie de démocratie, mais n’en n’oublient pas pour autant d’« écouter », de lire, loin de toute idéologie dominante ou pas. Il serait bon aussi que certains élus qui expriment parfois des désaccords, cela arrive lors des conseils municipaux, et probablement lors de comités X ou Y, de commissions Pierre ou Paul, soient plus audibles par la population, ne serait-ce que pour aider au (x) débat (s).
Bonne année, le citoyen va agiter ses membres inférieurs tant que l’heure est propice en essayant de garder l’esprit ouvert.