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Égypte : séisme politique

Égypte : séisme politique

Publié le 10/07/2012 à 21:54 par linfovitry Tags : monde egypte morsi armée president parlement seisme cfsa islamistes

 

Mohamed Morsi a défié l'armée en ordonnant, dimanche, de rétablir un Parlement dominé par les islamistes, dont la dissolution avait permis aux militaires de s'attribuer le pouvoir législatif.

Cette décision du président égyptien de rétablir le Parlement dissous a déclenché un séisme politique en Egypte, où certains saluent ce défi à l'armée, tandis que d'autres regrettent un "coup d'Etat constitutionnel", témoignant d'un manque de respect pour la démocratie.

L'armée a appelé, lundi 9 juillet, au respect de "la Constitution et de la loi", en réaction à cette décision du président Mohamed Morsi de rétablir l'Assemblée du peuple, qui avait été dissoute sur ordre de la justice à la mi-juin. Le Conseil suprême des forces armées (CSFA) s'est tout de même dit "confiant que toutes les institutions de l'Etat respecteront ce qui a été dit dans les déclarations constitutionnelles".

Le décret présidentiel prévoit, outre le rétablissement du Parlement, "l'organisation d'élections anticipées pour la Chambre, soixante jours après l'approbation par référendum de la nouvelle Constitution du pays, et l'adoption d'une nouvelle loi régissant le Parlement". La Haute Cour constitutionnelle a toutefois rejeté le décret, soulignant que ses jugements étaient "définitifs (...) et contraignants", tout en disant n'être partie prenante dans aucune lutte politique.

Pour certains, la décision du président est toutefois interprétée comme un "coup d'Etat constitutionnel". Selon le Prix Nobel  et opposant Mohamed el Baradai, elle montre "un mépris pour l'autorité judiciaire et place ll’Egypte dans un coma constitutionnel et un conflit entre les institutions".

Des hommes politiques laïques ont de leur côté critiqué le monopole du pouvoir par les Frères musulmans. "Le CSFA doit agir contre ce coup d'Etat constitutionnel, l'Egypte n'est pas dirigée par le bureau de guidance des Frères musulmans", a dit le député libéral Mohammed Abou Hamed. "Dans un pays démocratique, un président ne peut manquer de respect à la justice", affirme quant à lui Rifat al Saïd, chef du parti de gauche Al-Tagammu.

Certains, comme le candidat malheureux à la présidence Abdel Moneim aboul Fououh , ont estimé que la décision de M. Morsi pouvait être le moyen de sortir de la confrontation. "Le respect de la volonté populaire par le biais du rétablissement du Parlement élu et le respect de la justice par le biais de la tenue d'élections législatives est le moyen de sortir de cette crise", a-t-il écrit surTwitter. (avec AFP, Reuters , le Monde)