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Derniers commentaires RechercheNicolas Sarkozy a rappelé samedi la jeunesse à ses "devoirs", dans un discours truffé de références à la génération qui a connu la Seconde guerre mondiale. Côté propositions, le président-candidat a notamment souhaité créer une "banque de la jeunesse" et doubler les effectifs du service civique.
Devant plusieurs milliers de jeunes UMP venus de toute la France, M. Sarkozy a prononcé un discours sur les "valeurs", lors d'un meeting organisé au Parc des expositions de la porte de Versailles, à Paris, en présence du centriste Jean-Louis Borloo, du patron de l'UMP Jean-François Copé, de Bernadette Chirac, de sa porte-parole de campagne Nathalie Kosciusko-Morizet et de son épouse Carla Bruni-Sarkozy.
"Je refuse l'assistanat, je ne veux pas de cette dépendance pour la jeunesse, je ne veux pas de cette injure pour la jeunesse", a déclaré Nicolas sarkozy. "Je dis non à un RMI (revenu minimum d'insertion) jeune, non à un RSA (revenu de solidarité active) jeune, mais je dis oui à une banque de la jeunesse". Celle-ci "se portera caution pour tout ceux qui n'ont pas la chance d'avoir une famille qui puisse les aider", a-t-il expliqué, citant l'exemple de la création d'une entreprise.
Le président-candidat a aussi souhaité "doubler les effectifs du service civique", un dispositif créé en 2010 sous son impulsion.
Il a par ailleurs rappelé sa proposition destinée à favoriser l'apprentissage. "Désormais, les entreprises de plus de 250 salariés accueilleront obligatoirement un nombre d'apprentis égal à 5% de leurs effectifs", a-t-il précisé, affirmant qu'il obligerait "les banques, les entreprises d'assurance mais aussi les administrations à accueillir des apprentis".
"L'assistanat est une infantilisation de la jeunesse", a-t-il estimé, disant défendre la "jeunesse qui veut entreprendre", "travailler pour s'en sortir", "s'engager".
Le chef de l'Etat a multiplié les références à "la génération de la guerre", vantant le sens du devoir des jeunes qui se sont engagés dans la résistance pendant la Seconde guerre mondiale. "La génération de la guerre nous a appris que c'est en parlant à la jeunesse de ses devoirs qu'on la prépare le mieux à devenir adulte, parce que les droits -vos droits- ne se reçoivent pas comme un dû. Vos droits se méritent", a-t-il expliqué sur un ton professoral.
"Nous sommes des héritiers de cette génération-là", a-t-il souligné, critiquant au contraire la génération de Mai 1968.
"Après cette génération ont suivi trente années de pensée unique, d'aveuglement, de désordre monétaire, de mondialisation sans règles, de spéculation, de laxisme financier, de dévalorisation du travail, de dépréciation du mérite, d'affaiblissement de l'autorité", a-t-il estimé. "Comme si les efforts de la génération d'avant avaient épuisé la génération d'après, qui s'est abandonnée à la facilité en proclamant ce slogan absurde qu'il était 'interdit d'interdire'. Voilà le désastre!".
Le président-candidat a aussi repris à son compte le célèbre "N'ayez pas peur", prononcé par Jésus-Christ et popularisé par Jean Paul II en 1978. "Il ne faut pas que vous soyez obligés de partir parce qu'en France, il n'y aurait plus de place pour l'aventure, parce qu'en France il n'y aurait plus d'espoir", a-t-il déclaré.
Emporté par l'ambiance - son discours a été interrompu à plusieurs reprises par les slogans scandés par les jeunes militants - Nicolas Sarkozy a même clamé le "besoin d'amour" de la jeunesse, tout en regardant son épouse, Carla-Bruni Sarkozy. "Je ne suis pas une momie, je ne suis pas un robot, je ne suis pas un automate et ce que je viens de vous dire, ça sort de mes tripes", a-t-il lâché.
"Dans ces temps de crise, vous devez être l'avant-garde de notre pays", a-t-il espéré. "Vous êtes la jeunesse de France dont la crise n'a pas brisé les rêves et n'a pas brisé l'envie d'espérer", a-t-il lancé, avant d'inciter les jeunes militants UMP à se livrer "trois semaines à fond", jusqu'au premier tour, le 22 avril. (Source AP)