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Des combats meurtriers ont opposé lundi avant l'aube déserteurs et soldats dans un important quartier de Damas où sont arrivés des experts internationaux pour négocier une trêve dans les violences qui ensanglantent le pays depuis un an.
La Russie, allié de Damas, a apporté son soutien à l'idée d'une trêve quotidienne humanitaire, appelant la Syrie à accepter "immédiatement" une demande en ce sens de la Croix-Rouge.
Mais sur le terrain, les violences ne montraient aucun signe de répit: 25 personnes, dont neuf civils, ont encore péri lundi à travers le pays, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui a fait état d'offensives des forces du régime dans plusieurs régions.
A Damas, les combats nocturnes qui ont touché le quartier de Mazzé sont "les plus importants et les plus proches des centres de sécurité à Damas depuis le début de la révolte", le 15 mars 2011, a affirmé lepresident de cette ONG, Rami Abdel Rahmane.
Mazé abrite des services de renseignements, des bâtiments gouvernementaux et les ambassades d'Inde et de Grèce.
M. Abdel Rahmane a précisé que deux soldats de l'armée régulière avaient été tués et 16 blessés dans les affrontements qui ont duré plusieurs heures. Quatre rebelles sont également morts et plusieurs autres blessés ou arrêtés.
La télévision officielle Al-Ikhbariya a de son côté fait état de la mort de "trois terroristes" et d'un membre des forces de l'ordre. Le régime du président Bachar al-Assad ne reconnaît pas la contestation et qualifie de "gangs terroristes" opposants et déserteurs.
Selon Mourtada Rachid, un militant sur place, "ces opérations à Damas visent à alléger la pression sur les régions" proches, en proie à des opérations de l'armée qui réprime dans le sang la révolte. L'armée, déployée en province, a ainsi été rappelée à Damas au début des combats, a-t-il affirmé.
Dans l'après-midi, de nouveaux combats ont éclaté à Qaboun et à Barzé, deux autres quartiers de la capitale, selon l'OSDH.
Ces affrontements interviennent après trois attentats sanglants samedi et dimanche à Damas et à Alep (nord), deuxième ville du pays, dont l'opposition et le régime se sont mutuellement accusés.
A Deir Ezzor (est), d'autres combats violents opposaient déserteurs et soldats après avoir fait la veille 30 morts, dont 25 déserteurs, et des dizaines de blessés.
Dans le même temps, les cinq experts mandatés par l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe, Kofi Annan, sont arrivés à Damas pour négocier la mise en place d'une mission d'observation dans le but de faire cesser les "tueries".
La prochaine "visite de M. Annan en Syrie dépendra largement des progrès réalisés" lors des discussions avec les experts, a précisé son porte-parole.
M. Annan avait expliqué que la mission "poursuivrait les discussions sur les propositions" qu'il avait faites à M. Assad lors de sa visite les 10 et 11 mars à Damas, en vue d'un arrêt de l'effusion de sang, d'un accès au pays des organisations humanitaires et d'un dialogue politique.
Il a qualifié de "décevantes jusqu'ici" les réponses apportées par Damas.
Paris a proposé au Conseil de sécurité un projet de déclaration soutenant fermement la mission de M. Annan et "espère un vote" mardi sur ce texte.
A Moscou, le Comité international de la Croix Rouge et la Russie "ont appelé le gouvernement syrien et les groupes armés à accepter immédiatement une trêve quotidienne humanitaire afin de permettre au CICR l'accès aux blessés et aux civils qui doivent être évacués".
Dans cette déclaration publiée à l'issue d'une rencontre entre le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le chef du CICR Jakob Kellenberger, la Russie a aussi "souligné la nécessité d'assurer l'accès du CICR à toutes les personnes détenues en Syrie à la suite des actions de protestations".
Une mission d'évaluation de l'aide humanitaire, formée par l'Organisation de coopération islamique (OCI) et l'ONU, est déjà sur place et travaille sous la houlette du régime. Elle doit se rendre dans une dizaine de provinces.
Dans un communiqué, l'OCI et l'ONU ont appelé "le peuple et les autorités de Syrie à respecter la neutralité et l'impartialité" de leur mission "strictement apolitique".
C'est la première fois que l'ONU est autorisée par le régime à faire une telle évaluation depuis le début il y a un an des violences qui ont fait, selon l'OSDH, plus de 9.000 morts.
Dans les hôpitaux de fortune, les médecins disent "manquer de tout".
"Avec les outils dont nous disposons nous ne pouvons absolument rien faire. Le matériel chirurgical que nous avons sont des cuillères", a ainsi expliqué à l'AFP un anesthésiste, devenu chirurgien en l'absence de personnel médical qualifié.
Des maquisards ont affirmé à l'AFP s'être réfugiés dans les montagnes de la province d'Idleb, proche de la frontière turque que près de 16.500 Syriens ont traversé depuis un an. "Nous sommes si près de la frontière que Bachar n'osera pas employer l'aviation, il craint les Turcs", a déclaré Abou Souleimane.
La Turquie est de son côté toujours sans nouvelles de deux journalistes turcs portés disparus depuis près d'une dizaine de jours en Syrie. (Source AFP°