Poursuite des guets-apens contre des policiers

Paris. - Un policier a été roué de coups par une quinzaine de jeunes lundi soir vers 21 h 30, rue Glacière, dans le 13earrondissement, france/b-info-tf1-news-b-un-policier-roue-de-coups-lors-d-une-patrouille-6360054.html">rapporte le site de TF1 News. Le fonctionnaire poursuivait un mineur qui l’avait insulté – ainsi que ses collègues – quand il a été pris à partie par un groupe de jeunes, qui l’ont frappé. Selon une source policière citée par TF1 News, « cela ressemble fort à un guet-apens ». Le policier souffre de plaies au visage, aux poignets et aux jambes, mais ses jours ne sont pas en danger. Le mineur à l’origine de l’agression et quatre autres jeunes ont été interpellés.

Viry-Châtillon. - Un véhicule de police a été totalement détruit par les flammes lundi soir vers 20 heures à Viry-Châtillon (Essonne), rapporte leparisien.fr. La voiture a été visée par des projectiles - cocktails molotov, pierres, boules de pétanque, parpaings… – et deux des occupants ont été blessés l’un par le feu et l’autre par une pierre.

Le véhicule a visiblement été repéré alors qu’il effectuait une simple patrouille. Une dizaine d’individus cagoulées a soudainement surgi pour jeter des projectiles sur la voiture. Les agresseurs ont réussi à s’enfuir, en se scindant en deux groupes. Les deux policiers blessés ont été hospitalisés.

Après le passage à tabac à Rosny, d’une jeune femme à Sceaux, il serait temps de mettre hors d’état de nuire les bandes et de mettre fin à cette politique de territoire des « j’ai tous les droits ici  ». Et qu’on ne vienne pas nous dire qu’on peut leur trouver des excuses : manque de repères, chômage, victimes de la société... Nulle complaisance à avoir envers la barbarie de ceux qui s'attaquent aux pompiers, aux médecins, aux passants, aux filles, aux femmes, trafiquent, manient la violence pour faire peur, pratiquent les représaiiles... Ne sont-ils pas un peu responsables de la montée du Front national. Où ce dernier fait-il le plus de voix ? Et pourquoi ? Nous posons la question, à laquelle il n'est pas difficile de répondre. On ne sait même plus si l'on peut écrier ces lignes sans risque.