L'Ile-de-France touchée par le variant anglais

A son tour, l'Île-de-France est touchée par la variante anglaise du Covid-19 : les cas suspects se multiplient dans la région, ce qui inquiète les autorités locales.

Doit-on s'attendre à une épidémie de la variante anglaise du Covid-19 en Île-de-France ? L'inquiétude grandit à chaque cas confirmé, et les scientifiques tentent de comprendre comment cette variante du virus a pu contaminer des personnes qui n'ont pas quitté la France depuis longtemps.

À Bagneux, dans les Hauts-de-Seine, l'heure est au dépistage de masse. Une animatrice périscolaire a été testée positive pour la variante anglaise. Depuis, la ville a organisé un dépistage improvisé, mené sur plusieurs jours. Plus de 2 000 personnes testées. Il faut attendre la fin de semaine pour savoir si le virus anglais a pu se propager dans la ville.

Dans les villes voisines, même inquiétude : Fontenay-aux-Roses, ville de 25 000 habitants, met en place un dépistage ce 13 janvier, avec une analyse complémentaire pour tenter de détecter le variant anglais. À Montrouge, l'opposition demande elle aussi la mise en place d'un tel dépistage.

À la date du 13 janvier, l'ARS d'Île-de-Franceconfirme que six personnes ont contracté le variant anglais du coronavirus. Ils sont 43 dans toute la France. De plus, 52 autres cas sont en attente de confirmation : ces tests ont été menés sur des personnes positives au Covid-19, et qui ont eu un contact direct avec le Royaume-Uni.

Détecter cette mutation du virus n'est pas facile : les centres de dépistages ont besoin pour cela d'utiliser des machines comme Thermo-Fischer, qui peuvent déceler la mutation d'une protéine. Pour confirmer ce résultat, il faut ensuite envoyer l'échantillon aux centres nationaux de référence de l'Institut Pasteur, à Paris et Lyon. Là-bas, ils effectuent un séquençage, un procédé qui s'étend sur plusieurs jours...

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